Paris froidement pensé
Je crois que je suis toute pourrie et le froid continue à me mordre les doigts avec constance c'est un chien enragé. Et puis j'ai très très peur j'ai inventé une théorie désespérante selon laquelle la formulation individuelle du bonheur n'a rien à voir avec nos désirs mais uniquement avec notre instinct de survie. Selon cette puissante théorie, où que tu mettes un être humain, il fera en sorte d'y trouver du bonheur sinon la vie est invivable. Le problème c'est quand tu passes le même être humain d'un endroit à l'autre. Obligé de reformuler sa conception du bonheur, de la réadapter à son environnement, il voit bien l'artifice, que ça n'a rien à voir avec toutes ces conneries du Moi profond, de la Réalisation de soi en Super Individu.
Un exemple au hasard : Super Individu, tu le mets sur le pavé parisien, il déteste ça. Mais au fur et à mesure, il s'habitue et il parvient même à se convaincre qu'il aime bien, il s'y trouve des ambitions à la mesure de sa petite vie (ne la jugeons pas). Les trottoirs deviennent des falaises où on chope le vertige, Paris-Plage un océan. On finit par attraper des ambitions comme ailleurs des dérangements intestinaux. Des ambitions vénériennes de salon parisien. Avec des gens très très bien qui parlent de philosophie. Par exemple. Où de n'importe quoi de cliquant. Attention, hein, je ne critique pas. C'est bien. C'est bien mais c'est désespérant. Puisque mon cerveau sait ce qu'il fait je sais pas comment mais j'aimerais suivre débusquer tous les courts-circuits émotionnels qu'il provoque pour en arriver à ce résultat, te faire aimer la merde que les circonstances mettent sur la table.
A Paris, Mzungu Dollar fait des variations sur la Théorie des climats et boit trop le soir.

4 Comments:
Ca me rappelle de quelque chose ce que tu dis a propos de bien aimer ce qu'on principe on n'aime pas.
(ca marche, j'avais oublie mon mot de passe et maintenant je n'ai pas d'accents...bref)
Il m'est arrive l'autre jour,de nouveau, a Paris, et c'est vraiment tres etrange. Pendant des annees je me disais que j'aimais bien Paris, tandis que je trouve toujours un tas de choses que je n'aime pas du tout. Et cette fois, la meme chose. J'y etais, pour une semaine,pour chercher mon diplome(?), et puis je ne voulais plus repartir! Et je n'ai rien fais de particulier...
Je voulais aussi vous dire que la nouvelle Delhaume est beaucoup plus facile a lire et que je ne veux absolument pas que vous laissiez votre blog crever dans le cyberspace, parce que moi j'aime bien, et ca je le sais, pour de vrai.
Merry Christmas
Je passerai sur la veste Armani et les pompes Hugo Boss dont l'achat compulsif n'a même pas réussi à me dérider la semaine (alors que pourtant, quand on me connait, on sait que la consommation de chaussures de plus de 7 centimètres de talons fait partie des véritables plaisirs de la vie). Paris ne me dit toujours rien qui vaille. Même ce qui n'y change pas, ce que j'aimais gravé dans la pierre ou la peau ne me fait plus ni chaud ni frisson ni tiède.
PS : Ibiza, premier de mes 4 milliards et quelques lecteurs anonymes à commenter ici, je n'aurai qu'un mot : MERCI. Mais pour Chloé D, je ne suis pas d'accord.
Plus facile a lire au niveau du vocabulaire, mais au niveau du sens, sur quelques points, c'est peut-etre plus abstrait... Je n'en suis pas sure quand-meme parce que je n'ai toujours pas fini le dernier(en raison d'un grand nombre de mots inconnus)! Le dernier page du livre, ce dossier soummis au Ministere de la Culture, figure aussi sur le site. Je n'ai pas pu l'ouvrir, mais j'ai bien joue aux Memosims, qui etait mon jeu prefere quand j'etais petite, et qui sera aussi mon jeu prefere aux intervalles de l'horaire professionnel de la vie adulte.
Bonne Annee!!
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